la famille de Jean-Réal Lahaie
Chers Parents et Amis de Jean-Réal, en particulier Renée et les Tiens, mes vives condoléances.
Survivants de la Promotion 1944-52 de l’ancien Séminaire de Nicolet, devenu notre majestueuse École de Police, nous nous aimions comme des frères, ainsi qu’on nous l’avait montré dans nos Humanités. Sous une retenue volontairement discrète dans sa sincérité, Jean-Réal était un vrai cœur que le moindre rayon de soleil sollicitait.
La vie nous a rejoints étonnamment à Paris en 1958, dans nos enthousiasmes premiers, et à Cardinal-Vachon, il y a deux ans, pour expérimenter la fragilité et certaines douleurs du grand âge, sans nous faire perdre l’équilibre intérieur. Mais pouvions-nous comprendre le secret des larmes versées au départ de tant de Parents et d’Amis qui formaient notre heureux intérieur, notre cénacle intime?
Une merveilleuse Lumière continue de nous guider ici-bas. On la retrouve au plus profond de nous-mêmes en pensant au poète de l’autre langue (Mc Neice) qui a dit mystiquement :
« Fermez les yeux, vous avez des soleils sous les paupières. »
Simon Larocque, maintenant au Florilège