Alfred Léonard
Cher Alfred,
C'est avec une immense tristesse que je viens tout juste d'apprendre le décès de Lise, ancienne collègue de travail et mon amie. Je suis sous le choc, comme doivent l'être aussi tous ses proches.
Nous sommes allées souper ensemble en avril et elle était resplendissante, en pleine forme, souriante et jamais, mais jamais, je n'aurais pensé qu'un tel malheur viendrait la foudroyer.
Vraiment, Alfred, Denis et moi sommes de tout coeur avec toi. Lise te mentionnait toujours dans nos conversations entre filles, elle t'aimait beaucoup et appréciait ta présence.
Sa maladie a été prématurée, bien sûr, mais brève, lui évitant le long et malheureux destin de plusieurs aînés... Elle nous a quittés rapidement, mais dis-toi qu'elle a toujours vécu dans sa maison, heureuse avec toi, te laissant des souvenirs merveilleux, j'en suis certaine.
Bon courage et fais attention à toi, N'hésite pas à écrire, si tu ressens le besoin de nous raconter vos derniers mois passés ensemble.