Beaudoin, Jean (Louis-Marie) - Avis de décès | Coopérative funéraire des Deux Rives

Beaudoin, Jean (Louis-Marie)

BEAUDOIN, Jean (Louis-Marie)

1938 - 2020

Jean Beaudoin fut

(6 décembre 1938 – 28 décembre 2020)

Libre-penseur à la démarche sautillante, géographe, sérigraphe, typographe et pro-de-l’agrafe, promoteur des grands succès westerns, pèlerin de Saint-Tite, marin d’eau douce et d’eau salée, amoureux du fleuve et des tours de bouées, porteur de casquette bretonne, amateur de jaune, globetrotteur, rieur, argumenteur et haut-parleur, professeur sachant professer, généreux de son savoir, dévaleur de pentes, correcteur d’épreuves, habitant de l’Œkoumène, revendicateur de la ligature, défenseur du français, voltigeur, pacifique tireur d’élite, ouvreur de murs, bidouilleur et patenteux, empileur de papiers, donneur de lifts, insubmersible revêtu d’un flotteur, éternel adolescent, amoureux, ami fidèle, sans malice, branché et informé, dompteur de fauteuil roulant, testeur de piles, mesureur, collectionneur de choses, ami des chats (et du chien Lupin), champion de bingo, pilote de Cessna, fredonneur de chansons inconnues, candidat aux élections, porteur d’anneaux, surligneur en jaune, arpenteur de Costco et d’autres allées, chauffeur d’Estafette, de camionnette et de Lumina, traineur de voilier, rêveur de quadriporteur, idole de ma petite enfance, plaisant plaisancier, haut en couleur, fier papa, cuiseur de maïs, amateur de buffets chinois, curieux, lecteur, photographieur de panneaux routiers.

Lorraine, sa fille

Au Centre de convalescence Le Concorde, le 28 décembre 2020, à l’âge de 82 ans, est décédé monsieur Jean Beaudoin, fils de feu madame Marie Alice Jeannette (Jeanne) Beaudoin et de feu monsieur Omer Beaudoin. Il demeurait à Québec.

Il laisse dans le deuil ses enfants : Mireille (Louis Chartré), Lorraine (Henri Thériault), Thierry Kaszap (Chantal Beaulieu-Chassé) et leur enfant à naître ; ses parents : feu Jeanne Ouellette, feu Omer Beaudoin ; ses petits-enfants : Félix Beaudoin-Chartré et Sophie Beaudoin-Chartré (Yannick Petitclerc) et leur enfant à naître ; sa sœur Kèro Beaudoin (Richard Pilotte) ; ses cousins, ses cousines, son neveu Louis Hansen et ses enfants Oscar, Charlie et Ida Barnak ; Yolande Larochelle, mère de ses filles ; Margot Kaszap, mère de son fils ; son ami de toujours, Yvan Robitaille, et nombre d’amis et de collègues qui, au fil des ans, ont partagé ses rires, ses fantaisies et ses peines.

La famille tient à remercier chaleureusement tous ceux qui l’ont soutenu, de près ou de loin, dans ses épreuves et sa maladie, notamment son amie Dre Florence Flambert. Un merci tout particulier aux membres de l’équipe de la résidence Aviva qui sont devenus durant ses dernières années les complices attentionnés de son quotidien. La famille remercie aussi le personnel du Centre de convalescence Le Concorde pour ses soins bienveillants et courageux face à la pandémie.

L’éventualité d’une célébration en présence des proches sera réévaluée lorsque les mesures sanitaires le permettront. 

Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don in memoriam à la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) ou à la Fondation CERVO.


17 messages reçus

Mon cher Jean !

Cher compagnon durant 40 ans de vie commune.
Je t’ai connu alors que j’avais 18 ans, tu venais de divorcer, nous avions dansé ensemble sans nous connaître, lors d’un party de Noël du cégep, où tu portais cette affreuse perruque de cheveux très long. Nous avions beaucoup ri. Je ne savais pas que tu étais un prof. Seulement que nous aimions danser. Puis, la session suivante, quelle surprise de réaliser que tu étais mon prof de géo. Je te trouvais passionnant par tes anecdotes sur le monde, les cultures, la politique. Géographie du Québec, à la fin de la session, l’excursion de ce cours nous a menés à explorer les tourbières, les mines d’amiante, les 3 régions physiographiques du Québec et… à faire la découverte de la chanson westeurne. Toutes choses que je ne connaissais pas. Toutes choses que je ferai découvrir à mes propres étudiant.e.s tant du cégep que de l’université. À l’époque, l’excursion durait 2 jours et nous couchions à Victoriaville. C’est là que notre passion commune pour la danse nous a réuni à nouveau. Nous avions dansé un tango… pas très dans les normes ni protocolaire. Ce fut le début de notre aventure. Tu rêvais de bateau, de radeau, de voyage. Faire de l’autostop était un défi, un plaisir, un sujet de recherche. Combien ça prendra de temps à se faire embarquer avec une pancarte blanche et du lettrage bleu ? On l’a testé bien souvent entre Québec et Montréal, la Floride, le Fiddle convention de Charlotte en Caroline du nord, et pour toi, la Louisiane. Même par une tempête de neige dans les montagnes blanches à la recherche du banjo parfait. Un banjo à 4 cordes parce que tu avais 4 doigts disais-tu. Tu n’en as jamais joué. Mais qu’est-ce que tu l’avais cherché, presque fait le tour des USA pour le trouver, près de la chaumière de l’ancêtre Smouth. Tu te souviens comme ce portrait nous avait intimidé chez ces Hollandais qui nous avaient si gentiment accueillis. Puis nous avons eu cet accident qui a bouleversé nos vies. Nous sommes passés à travers et, lors d’un séjour en Floride, nous avons amorcé notre passion pour la voile par l’achat d’un catamaran Hobby Cat. Quel plaisir nous avons eu à le faire monter sur une coque et à le garder comme ça à la limite du chavirage. À partir de tes lectures, tu avais conçu un système pour remettre le mât en place sans trop d’effort. Ingénieux, tu étais très ingénieux. Puis, le rêve de naviguer a grandi encore. Nous visitions des expositions de bateaux à la recherche du voilier idéal. Si tu avais pu, tu aurais acheté un Fisher, ce voilier à l’allure de caboteur par son cockpit fermé à la manière des homardiers. Mais il fallait être sage et respecter le budget. Lors d’une visite en Californie, chez tes parents à LaJolla, tu as vu voguer le long de la rive ce voilier dont tu avais fait la visite dans un «boat show» à Washington. Tu as réussi à obtenir d’y faire une sortie le lendemain. Ceci avait concrétisé ton choix, ce sera donc un Dawson 26, construit à l’époque à Las Végas et testé dans une piscine là-bas. Tu étais même allé visiter l’usine. Revenu à Québec tu surveillais les informations au sujet de ce voilier. Puis, Mr Parker qui en faisait la promotion au «boat show» d’Annapolis, t’as appris qu’il y en avait un, un «left over», quelque part le long de la côte américaine près de New-York. Tu l’as trouvé et… tu l’as acheté en disant au proprio italien : « ce sera treize mille un dollars ou douze mille neuf cent quatre-vingt dix neuf » en tendant un dollars à la secrétaire qui venait de faire cette demande à son patron. D’un éclat de rire il s’est exclamé 13001$ mon gars, as-tu déjà joué au poker ? Tu serais bon ! C’est comme ça que l’Œkoumène est entré dans notre vie et y est resté durant 25 ans. Un nom géographique, un nom qui allait te permettre de faire la croisade pour l’o, é dans l’o, comme tu disais. Sans compter celle du Ÿ que tu trouvais si joli, tant et si bien que je l’ai inclus dans l’un des prénoms secondaires de mon fils, notre fils finalement, Thierry Sylvain Neÿ Kaszap.

Un dernier mot avant de conclure. Je suis si contente que nous ayons pu faire le tour du monde ensemble. Des géographes, des vrais, ça doit avoir fait le tour de la boule au moins une fois ! Bien oui, comme les Dupond et Dupont, nous sommes partis vers l’ouest et nous avons fait ce périple merveilleux qui nous a fait voir tous ces paysages et échanger avec toutes ces personnes de culture si différentes.

Je m’arrête ici pour te dire que j’ai été heureuse avec toi, pour te remercier de tout ce que j’ai appris avec toi et pour te souhaiter bon vent et bonne route. À la revoyure !
Salue pour moi Jean Allard et Pierre-Guy Robitaille, ces vieux loups de mer qui nous ont quittés il y a plusieurs années et avec qui nous avions si souvent navigué.
Bizoux
Margot

Margot KASZAP, le 8 janvier 2021

Famille de Jean

Mes sympaties à toutes et à tous bien que j'ai pas eu la chance de rencontrer la majorité d'entre vous.

J'ai connu Jean dans les belles années de son "trip Apple ][" et du Club Appeul (le U est pour Utilisateurs), qui se réunissait dans son local de classe du cégep, J'ai eu la joie de délirer avec lui, dans le bon sens du terme évidemment, sur la francisation du logiciel AppleWriter ][ qui deviendra Le Typographe. J'ai d'ailleurs encore nos notes et code source du logiciel dans mes archives.

C'est lui qui, pour le meilleur ou pour le pire (selon la personne), m'a avisé qu'un poste de technicien en informatique était ouvert au Cégep de Sainte-Foy. C'était en septembre 1985. Et j'y ai fait ma carrière jusqu'en septembre 2018.

Et c'est le même homme qui écrivait à l'envers au rétroprojecteur pour mêler ses étudiants (un rétro ça inverse !-)) et qui a attendu pendant je ne me souviens plus combien de temps sa camionnette car il insistait pour qu'elle soit "jaune voirie".

Merci Jean, pour tout.
Martin

Martin Durand, le 8 janvier 2021

À nos filles, Mireille et Lorraine

À nos filles, Mireille et Lorraine


Jean
Un petit garçon est devenu un père
sur les couleurs des rivages d’aimer
Comme une tempête de feu doux
Et la douleur de ses peines
Un intense besoin de tendresse
Pour mieux la partager

Son humour et ses youdéléitis
chantent les espaces
Et les comblent du soleil du désir
Dans un absolu
De l’orgasme de la fougue du savoir
Cueilli à tous les détours
Et de tant vouloir m’en livrer
À la paresse de mon esprit
Qui se perdit
Sur internet à haute vitesse

Je t’accompagne cher Jean
L’esprit ne meurt pas
Je vais tout doucement te rejoindre

Yolande

Yolande Larochelle, le 8 janvier 2021

Toutes les personnes que Jean a touchées

Il est des profs marquants dont la trace est indélébile; et comme j'ai poussé la passion des études jusqu'au doctorat, j'en ai eu beaucoup, ici et à l'étranger. Jean en fut un TRÈS marquant pour moi, sinon le plus marquant; et ce même si je ne l'ai eu que pour une seule session, en géographie, au CEGEP Ste-Foy. Je n'ai jamais rencontré ailleurs que chez lui cette combinaison de passion et d'innovation pédagogique aussi débridée qu'efficace. Je me souviens encore de la manière dont il nous faisait représenter par des formes géométriques simples les pays et continents. Et comme on était fin des années 60, en pleine effervescence sociale, je me rappelle aussi et sa passion de pionnier du mac (il en traînait partout un gros à travers les dégagements du CEGEP sur un porte-bagage à roulettes) et son militantisme ( il avait y avait emmagasiné la liste des membres du PQ naissant). Ayant eu le bonheur par la suite d'être moi-même enseignant à l'Université Laval pendant 30 ans (où Margot et moi avons brièvement été collègues), sans avoir sa créativité, j'ai souvent pensé à lui quand je me lançais dans les aventures pédagogiques inusitées qui ont fait une bonne partie de ma réputation de «bon prof».

Alors merci Jean. J'ignorais ta vie aventureuse, décrite plus haut par Lorraine et Margot, mais elle ne me surprend absolument pas !

Michel O'Neill, le 8 janvier 2021

Mireille et Lorraine

Mes fils Pierre-Luc et Alex se joignent à moi pour vous offrir toutes nos sympathies pour le départ de votre père.

Il était bien entouré

Lise Brouard , le 9 janvier 2021

Margot et toute la famille

C'est le cœur rempli de peines que je vous transmets à toute la famille et les proches mes plus sincères condoléances. J'ai connu Jean, ce professeur toujours enjoué et généreux au Cégep de Ste-Foy puis par la suite avec toi Margot. Je me rappelle encore des soupers et des soirées chez-nous dans la cuisine et sur le patio où on avait tellement de plaisir à échanger. Jean c’était une géographie sur deux pattes, mais en même temps un raconteur qui savait traduire les paysages visités en beautés pour vous émerveiller. Et je suis certain que où tu es Jean tu vas continuer de découvrir de nouveaux territoires et de les partager comme tu as toujours fait. Bonne route dans un Monde Meilleur.
Gérard Latulippe

Gérard Latulippe, le 9 janvier 2021

Lorraine et Mireille et toute la famille.

Mes douces pensées vous accompagne. Mon enfance a prit de magnifiques couleurs a ses côtés. Père trippant, pédagogue, rigolo,et tellement dans le vent ! Au propre comme au figuré. Bon voyage et bon vent, je suis certaine que ton voilier te portera sur un arc en ciel au couleur vibrante. Je vous embrasse. Manon

Manon Crepin , le 9 janvier 2021

Aux amis et collègues, à la famille,

J'ai, entre autres, un souvenir impérissable de Jean. Nous étions allés ensemble à un congrès pédagogique à Chicoutimi. Au retour, nous sommes revenus par Saint-Jean Vianney, jusqu'à Tadoussac. Nous avons eu un cours intensif et captivant sur la géomorphologie du Saguenay et sur la prévisibilité de la catastrophe de Saint-Jean-Vianney. Le tout sur un fond ce musique country intarissable.

Il était un des mes personnages préférés. Il avait une contagieuse énergie qui s'infiltrait dans de si nombreuses manifestations de la vie que nous ne pouvions y échapper. Tu vas me manquer mon pirate à l'oreille percée.

Salut à toi, cher collègue et ami.

Alain-Martin Richard, le 9 janvier 2021

Margot, Yolande, Lorraine, Mireille, Thierry, et tous les proches de Jean

Je suis très touchée par tous ces textes sur Jean au point que je le revois encore sautillant, très heureux de nous faire un récit toujours aussi "pétillant". Et les clins d'œil qu'il nous lançait… ! Que d'heureux souvenirs et quel professeur, quel amoureux du territoire ! Merci pour tout ce que tu nous as transmis, bonne route cher Jean. J'ai une pensée pour tous ses proches en espérant vous rencontrer sous peu pour un hommage à Jean.

Nicole Catellier

Nicole Catellier, le 9 janvier 2021

À toute la famille de Jean

Toutes nos pensées vous accompagnent dans ces moments de grande tristesse et d'émotions. Jean vous a laissé de nombreux et d'agréables souvenirs. Il sera toujours présent pour vous.

Thérèse Beaudoin et Paul-Aimé Lacroix, le 10 janvier 2021

Margot Kaszap

Chère Margot,

L’annonce du décès de ton compagnon m’attriste beaucoup et toutes mes pensées vous accompagnent, toi et ceux qui te sont proches, pour surmonter ce moment difficile.
40 ans…c’est comme toute la vie…la lecture du texte de Lorraine m’a vraiment émue. Sans le connaître, j’y ai vu l’homme, le père, l’aventurier, le professeur, le joueur, le citoyen engagé, le navigateur et d’autres facettes qui dégagent les traits d’un grand homme qui doit laisser un grand vide.

Je t’embrasse et je suis de tout cœur avec vous tous,

Anne

Anne Guichard, le 10 janvier 2021

Cher Jean

À l’époque où les Québécois voulaient réinventer le monde, je terminais mes études à l’École des beaux-arts, traquée devant la peur de s’immerger dans la société des hommes. Tu m'as demandé si je voulais devenir la mère de tes enfants. Mariée à toi après à peine un mois de rencontre, je me réfugiai dans la poésie d’une enfance à trois, l’histoire des jours en dessins de nos filles Mireille et Lorraine.
Tu m'as ouvert le monde à partir du tien, dans la tendresse et dans ta fougue du savoir. J'étais ta femme et ta confidente. Tu as été ébloui et tu mas offert une percée sur un monde à ma portée. Tu as créé L'atelier de sérigraphie : La Sérithèque ou j'ai appris le métier de graphiste. C'est à partir de toi que j'ai pu vivre une carrière à Parcs-Canada pendant 18 ans. Tu m'avais donné la foi en moi. Puis artiste peintre, tu as aimé mon art... et devenue poète, j'ai grandi aussi avec fierté. Tu ne comprends pas vraiment ce langage de ma poésie, mais ton esprit saura :
_______

Le monde
Est le destin d’un premier toucher
D’un premier regard

Le monde est un vol d’oiseau
des ravages sur les rivages
le temps inassouvi de désirs


La continuité

La caresse du temps

Le murmure d’un arbre
Et la couleur des jeux d’enfants
______
Je t'aimerai toujours !
Yolande

Yolande Larochelle, le 11 janvier 2021

Yolande, Margot et tous les proches de Jean

Je pense avoir été professeur au Cégep de Sainte-Foy tout le temps que Jean y a été. Et nous avons été dans le même département, celui des Sciences humaines, la majorité du temps.

Jean a toujours été d'une sociabilité spécialement tonique pour tous ceux et celles qui le côtoyaient. Son enseignement inventif a parfois forcé les cadres administratifs ( par exemple ses excursions de fin de semaine ), mais l'enthousiasme de ses étudiants ajouté à ses puissantes convictions pédagogiques arrivaient sans grande peine à ouvrir la voie.

J'ai un souvenir particulier qui concerne aussi Yolande puisqu'il remonte à 1970. Lui et elle avaient accepté de dessiner et de produire en sérigraphie le faire-part de mon mariage. Les fiancés ont été très fiers de cette œuvre originale et belle.

À tous ses proches je veux dire que je garde de Jean un souvenir rempli d'amitié et de connivence.

Salut Jean !

Bertrand Boivin, le 12 janvier 2021

Bertrand Boivin, le 12 janvier 2021

Margot

Margot,

Je te souhaite mes sympathies à l’occasion du décès de Jean. J’ai connu Jean dès mon arrivée au Cégep de Sainte-Foy en 1973 ; le département des Sciences humaines englobait alors tout le personnel enseignant du programme de sciences humaines. À la suite de la création du département de géographie, je croisais Jean plus rarement bien sûr mais je garde de bons souvenirs de lui comme camarade de travail à la «verbalité » exubérante et à l’esprit vif.
Je te souhaite de traverser ce deuil avec le plus de sérénité possible.

Jean Primeau, le 15 janvier 2021

Margot

Salut Margot...( et à la famille )
Depuis la vente de mon bureau de courtage, je n'ai malheureusement plus reçu de nouvelles de Jean et toi...
Je garde un très beau souvenir de Jean que j'ai connu lors du PREMIER Club Apple à Québec
Pendant plus de 30 ans, il fut l'un de mes plus fidèles clients.
Je n’oublierai pas celui qui vous a quitté et vous envoie le témoignage de ma sincère affection.
Bonne route mon ami...
PB

Pierre Barry, le 21 janvier 2021

Margot

Chère Margot,
Nous gardons un souvenir impérissable de ces soupers du jeudi soir alors qu’à travers nos discussions animées avec Jean nous pouvions découvrir toute la profondeur de l’être, sans oublier son penchant pour les desserts sucrés qu’il aimait en badinant partager.
Nous sommes de tout coeur avec toi dans cette épreuve.
Joanne et Réjean
Xxx

Joanne KIng et Réjean Ruel, le 24 janvier 2021

À Mireille, Loraine et tous les proches de Jean de la part des enfants Joubert

Souvenirs et pensées des enfants Joubert

Jean-François: Je me rappelle quand Jean nous parlait de calligraphie. Ma mère qui était une as de la machine à écrire était équipée à la maison. Je crois que c'était une IBM Sélectric avec tête interchangeable. C'est sur des années et plusieurs brunchs de fin de semaine où on mangeait des croissants, aux amandes!, qu'ils discutaient et nous faisaient profiter de ces connaissances. Lorsque Apple a sorti ses premiers odinateurs, Jean était un utilisateur convaincu et convainquant.

Chantal: C’est sûrement pendant un de ces brunchs que Jean avait fait état du fait - déplorable - que les machines à écrire américaines, disponibles au Québec à l’époque, étaient incapables de faire correctement le « œ » , lettre bien française dont on a besoin pour écrire un texte en français correctement. Depuis ce jour, je pense à Jean à chaque fois que je vois un « œ » et je le corrige lorsqu’il n’est pas fait correctement.

Jean-François: Je me suis vu évoluer aussi. La première fois que Jean avait amené une cassette de Renaud j'avais trouvé la musique prétentieuse. Trop gogoche de salon pour moi qui suis plutôt gogoche de rue. Mais j'ai finalment apprécié la musique de Renaud et son "Putain qu'il est blème, mon HLM"
Plus tard aussi la musique de Julie et les frères Duguay. J'étais fasciné mais je me demandais si je devais écouter ça au premier degré ou au deuxième. Et vu que je n'ai pas vraiment de deuxième degré j'étais assez perplexe. C'est bien plus tard que, en m'ennuyant d'entendre "Au pied du quoi" que je me suis mis à apprécier la "musique de de Jean." "Combien faut-il de larmes", "Que la lune est belle ce soir": tellement des belles chansons.

Chantal : je crois que c’esr avec Jean que j’ai entendu pour la première fois la chanson « Quamd Le Soleil dit bonjour aux montagnes » de Lucille Starr. À l’époque, je ne savais pas trop quoi en penser, hahaha. Des années plus tard, à L Haye, un artiste local (Jille van der Veen avec son ukulélé, il est sur Google) avait interprété cette chanson, avec Hans à la contrebasse, dans une soirée d’amis….et à ce moment là, j’ai aussi pensé à Jean.

Jean-François : J'imagine que c'est avec le temps, petit à petit, que j'ai sû apprécier les trips de Jean. Mais lui, bien sûr, avait tout vu et compris bien avant moi.

Chantal: Hans et moi avons parlé ces derniers temps des souvenirs que nous avions des rencontres avec jean. Hans se souvenait de sa première rencontre avec Jean sur la rue Murray, chez Richard et Liliane. En calculant, ça devait être le printemps où Hans et moi étions venu à Québec quand Liliane est décédée. Donc au printemps 1993. Nous avions apporté avec nous nos ordinateurs ´portatifs’ IBM (ils devaient bien peser 5 kg chacun, où même plus!). Nous étions en train de finir notre thèse pour publication. Et la discussion entre Hans et Jean s’était concentrée sur des questions de mise en page et de caractères d’imprimerie... trop drôle. Et puis, plus récemment bien que ça doit bien faire dix ans, la sympathique visite de Jean et Margot chez nous à La Haye. Et bien sûr, Jean c’est aussi les souvenirs de belles randonnées en famille en bateau….

Maud : Jean, pour moi c’est aussi le bateau, la traversée au Lac Champlain et les écluses. Jean, les 2 Jean, Allard et Beaudoin, les adultes qui rigolent et qui passent d’un voilier à l’autre. Des souvenirs tout de même extraordinaires pour la petite fille que j’étais. Les ados, Chantal, Jean-François, Lorraine et Mireille, vos souvenirs sont certainement bien différents, mais sûrement tout aussi mémorables. Il y a aussi Margot et bébé Thierry, qui sera maintenant papa à son tour. Jean et ses piles de papier tout partout chez lui, au cerveau toujours en marche...bon voyage Jean, je suis certaine que tu es en bonne compagnie.

À la prochaine Jean!

Chantal, Jean-François et Maud, le 31 janvier 2021

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